Dans les opéras et les ballets français du 18ème siècle les danses ont un rôle prépondérant et une grande renommée si bien qu’on en vient à les jouer à la suite les unes des autres indépendamment de l’opéra.
C’est ainsi qu’est née la suite de danses aussi appelée « ouverture » à cause de l’importance de ce mouvement par rapport aux danses elles-mêmes. Ces danses sont juxtaposées et on leur a donné parfois le nom générique de « galanteries ».
La suite peut être écrite pour un instrument seul (suites pour clavecin, suites pour violoncelle de Bach), un petit ensemble d’instruments ou un orchestre comme les suites dont nous parlons ici.
Au 19ème siècle les suites sont en général constituées des morceaux les plus populaires d’opéras (ex. suites de Carmen et de L’Arlésienne de Bizet, suites de Peer Gynt de Grieg).
Les quatre suites de Bach se suivent dans le catalogue (BWV 1066 à 1069).
Voici quelques comparaisons:



